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Rapport des Assises Européennes du Plurilinguisme [2005-11-24/25]

vendredo 9a decembro 2005

ASSISES EUROPÉENNES DU
PLURILINGUISME

assisesplurilinguisme.affinitiz.com

Les 24 et 25 novembre un certain nombre de militants de EDE étaient présents à ces assises. En ce qui me concerne, modeste militant et espérantiste tardif, à 70 ans, j’ai retenu essentiellement la distinction à faire entre multilinguisme et plurilinguisme.

L’Europe est multilingue, oh combien !, surtout si l’on tient compte, pourquoi pas, des langues régionales et de celles des minorités immigrées. Cela veut tout simplement dire que l’on parle beaucoup de langues en Europe.

Alors ! que les européens soient plurilingues, c’est à dire que chacun d’eux parle plusieurs langues. Ainsi toutes les langues européennes pourront résister à l’anglais.

Europe multilingue dit la commission européenne, européens plurilingues répondent les assises.

Des langues régionales on n’a pas parlé. Des langues immigrées un peu plus, la thèse étant que si on les enseignait correctement cela calmerait quelque peu les cités et que les enfants seraient mieux structurés, et apprendraient ensuite mieux ....le français....

Car, à part quelques orateurs étrangers (s’exprimant en très grande majorité en français, et d’ailleurs seules les 4 grandes langues, français, anglais, allemand, espagnol, étaient prévues), l’assistance était essentiellement française, ou d’aire francophone. Donc les efforts d’organisation (traduction simultanée de la plénière et de l’un des ateliers) m’ont paru bien disproportionnés : il y a eu 4 casques distribués en plénière, pour une assistance de plus de 100 personnes.

Bien sûr parmi les orateurs certains reconnaissent les vertus de l’espéranto, mais ils avaient dûment été chapitrés. Ainsi Charles Durand, qui avait écrit le mot dans son résumé.....ne l’a pas prononcé ! Il est passé par une litote du genre "tout le monde connaît la solution" (pour ne succomber à la globishisation). Et des espérantophones "publics" comme Sean O’Riain, Robert Philippson n’avaient même pas mis le mot dans leur résumé....je ne sais ce qu’ils ont dit, je n’étais pas à leur atelier.

Nous, EDE, nous avions proposé une intervention... qui fut refusée. Alors, de dépit, nous avons par moment, de la salle, pris la parole avec quelques remarques qui ont provoqués de petits remous, juste ce qu’il faut pour égayer quelque peu les travaux, qui sont vite retournés aux choses sérieuses : transformer les 450 millions d’européens (enfin, plutôt leurs petits-enfants, y compris les futurs apprentis Sarkozy) en autant de multilingue à quatre (comme les diables), enterrant au passage les petites langues (maltais, grec, letton, etc...), les langues régionales (déjà mortes !), et mêmes les langues immigrées (finiront par mourir ?). En contraste cependant, en séance plénière finale, Madame l’Ambassadeur de Malte nous conté l’épopée du maltais...héritier du phénicien, et qui vit encore.

Au détour d’un atelier il a, m’ont dit mes camarades, été concédé que l’on pourrait se renseigner (lors des prochaines assises ? chiche ?) sur les vertus pédagogiques de l’espéranto. Pour le moment le meilleur moyen de devenir plurilingue est de commencer très jeune, et même plusieurs langues à la fois, cela ressort de certaines communications.

Nous avons distribués des tracts, qui ont été assez bien accueillis, sauf par une petite minorité de croyants absolus en la vertu du plurilinguisme, et discuté dans le mesure du possible, en rencontrant un accueil similaire. Quelques farouches opposants à l’espéranto, et beaucoup qui suivent le mouvement, sans trop de conviction, m’a-t-il semblé. Mais comment argumenter auprès d’eux si les tribunes nous sont interdites ?

Robert Leleu

ASSISES EUROPÉENNES DU
PLURILINGUISME

assisesplurilinguisme.affinitiz.com

Les 24 et 25 novembre un certain nombre de militants de EDE étaient présents à ces assises. En ce qui me concerne, modeste militant et espérantiste tardif, à 70 ans, j’ai retenu essentiellement la distinction à faire entre multilinguisme et plurilinguisme.

L’Europe est multilingue, oh combien !, surtout si l’on tient compte, pourquoi pas, des langues régionales et de celles des minorités immigrées. Cela veut tout simplement dire que l’on parle beaucoup de langues en Europe.

Alors ! que les européens soient plurilingues, c’est à dire que chacun d’eux parle plusieurs langues. Ainsi toutes les langues européennes pourront résister à l’anglais.

Europe multilingue dit la commission européenne, européens plurilingues répondent les assises.

Des langues régionales on n’a pas parlé. Des langues immigrées un peu plus, la thèse étant que si on les enseignait correctement cela calmerait quelque peu les cités et que les enfants seraient mieux structurés, et apprendraient ensuite mieux ....le français....

Car, à part quelques orateurs étrangers (s’exprimant en très grande majorité en français, et d’ailleurs seules les 4 grandes langues, français, anglais, allemand, espagnol, étaient prévues), l’assistance était essentiellement française, ou d’aire francophone. Donc les efforts d’organisation (traduction simultanée de la plénière et de l’un des ateliers) m’ont paru bien disproportionnés : il y a eu 4 casques distribués en plénière, pour une assistance de plus de 100 personnes.

Bien sûr parmi les orateurs certains reconnaissent les vertus de l’espéranto, mais ils avaient dûment été chapitrés. Ainsi Charles Durand, qui avait écrit le mot dans son résumé.....ne l’a pas prononcé ! Il est passé par une litote du genre "tout le monde connaît la solution" (pour ne succomber à la globishisation). Et des espérantophones "publics" comme Sean O’Riain, Robert Philippson n’avaient même pas mis le mot dans leur résumé....je ne sais ce qu’ils ont dit, je n’étais pas à leur atelier.

Nous, EDE, nous avions proposé une intervention... qui fut refusée. Alors, de dépit, nous avons par moment, de la salle, pris la parole avec quelques remarques qui ont provoqués de petits remous, juste ce qu’il faut pour égayer quelque peu les travaux, qui sont vite retournés aux choses sérieuses : transformer les 450 millions d’européens (enfin, plutôt leurs petits-enfants, y compris les futurs apprentis Sarkozy) en autant de multilingue à quatre (comme les diables), enterrant au passage les petites langues (maltais, grec, letton, etc...), les langues régionales (déjà mortes !), et mêmes les langues immigrées (finiront par mourir ?). En contraste cependant, en séance plénière finale, Madame l’Ambassadeur de Malte nous conté l’épopée du maltais...héritier du phénicien, et qui vit encore.

Au détour d’un atelier il a, m’ont dit mes camarades, été concédé que l’on pourrait se renseigner (lors des prochaines assises ? chiche ?) sur les vertus pédagogiques de l’espéranto. Pour le moment le meilleur moyen de devenir plurilingue est de commencer très jeune, et même plusieurs langues à la fois, cela ressort de certaines communications.

Nous avons distribués des tracts, qui ont été assez bien accueillis, sauf par une petite minorité de croyants absolus en la vertu du plurilinguisme, et discuté dans le mesure du possible, en rencontrant un accueil similaire. Quelques farouches opposants à l’espéranto, et beaucoup qui suivent le mouvement, sans trop de conviction, m’a-t-il semblé. Mais comment argumenter auprès d’eux si les tribunes nous sont interdites ?

Robert Leleu







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